Je vais être honnête avec vous : je ne sais pas quel titre donner à ce billet. J’ai pris le premier qui me venait à l’esprit mais franchement, je ne le trouve pas terrible… Il est sans saveur, n’est pas percutant… Voilà, c’est dit. Bon, oublions ce (gros) détail. Concentrons nous sur le principal : la petite histoire derrière cette photo.
Pour les besoins d’un papier que je dois écrire sur Florence – Ah ! Florence… – je suis tombé sur cette photo, extraite de mes archives 2016. Je ne peux m’empêcher de vous la montrer.
Ca se passe certainement dans le palazzio Pitti, une splendeur historique de la cité Toscane. Les galeries se succèdent, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Au bout de l’une d’entre elles, je repère cette touriste, assise, son sac Zara posée sur ses mains. Cette femme contemple – à sa manière, certes – l’Histoire. J’apprécie sa pose, élégante et statique. Il n’y a qu’elle et moi. Lucie est restée derrière. Je la photographie le plus discrètement possible. La touriste ne s’aperçoit pas que je la shoote. Elle est immobile, découvrant peut-être la splendeur passée de l’histoire de Florence. Une drôle de pensée me prend : elle n’est pas à sa place. Pourquoi ? Le sac Zara ? Cette étonnante attitude, lointaine et pourtant attentive ? Le tout à la fois ?
J’aime cette photo pour son décalage : l’immobilité de cette femme et le temps qui passe, symbolisé par les riches tapisseries colorées. C’est un point de vue totalement personnel. Vous êtes libres de ne pas le partager.
Mais nous serons d’accords sur cette évidence : ah ! Florence…
I love you. All of you. And Lulu.
Le blog de Monsieur Vautier 