Comme le disait si bien le docteur Watson – ou plutôt, l’écrivait – « C’est en 1887, si je regarde mon carnet de notes… », je commencerai par : – « C’est en 2016, si je consulte mon journal de bord, que nous sommes allés à Florence. » Ah ! Florence… Rien que d’écrire le nom de cette ville fait flotter un sourire sur mes lèvres… Sa cuisine, ses vieilles ruelles pittoresques, ses palais écrasants d’Histoire et de splendeur, la gentillesse des florentins… Firenze est une ville dont la douceur n’a d’égale que sa beauté. Voilà, ça, c’est dit.
Il faut aller découvrir la ville des Médicis. Prendre le temps de flâner dans les rues ou découvrir les palais historiques… Il en est un qui vaut le détour : le Palazzo Piti. celui-ci est géant, que ce soit dans sa taille ou la richesse de son histoire, dans sa culture et son intérieur. D’ailleurs, si votre mémoire est bonne – et je sais qu’elle l’est, bande de petits cachotiers – j’en avais déjà parlé. Si, si, souvenez-vous, j’avais découvert avec stupeur et effroi, que Karl Lagerfeld s’était accroché à un mur du palais, se mélangeant avec l’Histoire de la Renaissance… Bref, visiter ce magnifique ouvrage vous fait rencontrer les plus grands peintres de cette époque.
Cependant, en sortant du palazzo, il y a un prix à payer, surtout pour les vieux trucs de mon calibre. La fatigue vous attaque à partir de la racine des pieds et monte inexorablement au cerveau. Le coup de pompe est là, les jambes ont besoin de se poser : un petit banc est le bienvenu.
Et au moment où je cherche à m’asseoir, je découvre cette scène.

Un sourire aux lèvres, je déclenche. Ce brave homme résume parfaitement l’état physique dans lequel je me trouve.
Nous partons pour aller boire un Cappuccino. Je me retourne et jette un dernier coup d’oeil. Le bienheureux dort encore, la tête appuyée sur le mur.
L’Histoire florentine est merveilleuse. Mais également épuisante.
I love you. All of you. And Lulu.