Normalement, j’aurais dû vous faire la chronique de ma journée. J’aurais dû vous parlez de Sienne, ville magique de Toscane, longtemps la grande rivale de Florence. Franchement ? Je suis naze. Alors, à la place, et pour ne pas vous frustrer, je vais vous parler de l’hôtel où nous dormons. Il Pino
Nous sommes en route pour Naples, dernière étape de ce fantastique road trip avant le retour. Il nous reste 380 kilomètres. La nuit est tombée. Rouler sur les routes italiennes mal éclairées me fatigue déjà. Nous prenons la décision de nous arrêter. Lucie trouve un hôtel à 3 kilomètres, chaudement recommandé par les internautes : Il Pino.
Quand nous arrivons dans le hall d’entrée de l’hôtel, nous sommes très bien reçus. Notre hôtesse parle une langue, mélange d’italien, d’anglais et de français, que nous comprenons fort bien. Lucie me fait un clin d’œil. Nous n’avons pas besoin de nous parler. Nous nous comprenons tellement bien. L’hôtel est dans son jus des années 70.
A cette époque, l’établissement devait être un palace. Certains petits détails ne trompent pas. Par exemple, cette drôle de boîte posée sur les tables de nuit, à côté du téléphone démodé mais certainement ultra-design en son temps.

Ce petit boîtier, vous disais-je, allume ou éteint la chambre dans un joyeux bruit de grésillement électrique. Il me faut ce truc pour mes créations. Je ne peux pas le voler et je doute qu’Amazon ait ça dans ses stocks.
Tout l’hôtel repose sur ce constat. Hier, il était à la pointe de son temps. Aujourd’hui, il est tendrement ringard. Je l’adore. Par exemple, un autre détail qui tue.

J’ai ouvert la porte. La serrure est blanche mais si je ferme à clef, elle pivote pour devenir rouge, prévenant ainsi la femme de chambre de ne pas entrer.


Tout, vous dis-je en tapant du poing sur la table, mais tout est dans le jus des années 70. Même le bar est resté bloqué… Lulu me signale que j’ai oublié de parler des couleurs des murs. Ici, jaune. Là, orange. Sans oublier le bleu impitoyable de la salle de bains, elle aussi digne vestige de l’époque. Je ne vous parle même pas du bidet qui fait le fier à côté du trône.

Où sont les pattes d’eph et les chaussures à plate forme ? Si ça continue, Sheila va débarquer en chantant de laisser les gondoles à Venise.
Spéciale dédicace à Stéphane qui cherchait des coins sympas pour dormir en Italie. Voilà. On ne peut pas trouver mieux.
J’adore ce voyage. Il est extraordinaire. Ah oui, une dernière chose. Ce n’est pas de la chance d’être ici. C’est de la volonté. Et je vous jure que c’est facile.
I love you. All of you. And Lulu.
Je n en peux plus il faut que nous repartions très vite dans ce pays que nous aimons tant…super l hôtel ! J adore!!
Envoyé de mon iPhone
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