Plus loin, encore plus loin…

Il est temps de quitter nos amis italiens pour poursuivre notre périple. Aujourd’hui, Pise, Lucca et San Geminiano sont les étapes prévues. Un peu plus de Toscane, tant mieux.

Avant de vous entraîner dans le sud de l’Italie, je voulais vous donner l’adresse du gîte de Marina. Pour deux raisons. D’abord, parce qu’il est classé top de top par les utilisateurs Booking et Trip Advisor depuis quatre ans. Ensuite, pour Stéphane qui note scrupuleusement – du -moins, semble-t-il – les adresses que nous visitons.

Residenza Marina

Pour votre culture personnelle, Carrara n’est pas forcément un site touristique. La ville tient son nom des carrières historiques dont on extrait un des plus beaux marbres blancs du monde. Il y a même la carrière de Michel Ange, toujours en activité. C’est ici que l’artiste choisit son marbre pour sculpter son chef d’œuvre: La Pieta.

Pise

Depuis le temps que j’entends parler de cette fichue tour qui penche dangereusement, il n’était que temps de la découvrir. Quelques soixante kilomètres plus tard, nous voilà arrivés dans un des plus beaux sites historiques de l’Italie. La tour est le campanile de la cathédrale Notre Dame de l’Assomption de Pise. Ne me dites pas que vous ignorez ce qu’est un campanile… Eh ben, heureusement que je passais par là… C’est une tour qui abrite des cloches pour appeler les fidèles à la prière. Elle penche à cause de la nature argileuse du sol. Il a fallu la fermer de longues années pour la consolider. Le plus dingue, c’est qu’elle a résisté à quatre tremblements de terre. Et parce que vous me le demandez, oui, je le sais : la construction débuta en 1173. L’ensemble est splendide. Le photographier est compliqué. Les touristes sont très nombreux. Je devrais dire, NOUS sommes très nombreux. Plutôt que de chercher à les cacher sur mes photos, je vais inclure cette foule bigarrée et joyeuse dans mes cadres.

Vous ne me croirez pas mais c’est un français qui règle sa mise en scène…

Lucca

Comment décrire cette douceur ? Le mot n’est pas exagéré. A plus d’un titre. Il y a beaucoup moins de touristes et la dolce vita, si chère aux italiens, laisse sentir sa présence dans les ruelles étroites et charmantes de la ville. Lucca est la ville natale de Puccini, il maestro et compositeur de la Bohème, entre autres. Si vous avez le temps, n’hésitez pas à en prendre davantage. Faites un arrêt à Lucca. L’espace d’un moment, vous vous sentirez toscan.

San Gimignano

C’est une ville construite sur une colline de Toscane, au sud-ouest de Florence. Entourée de murs construits au XIIIe siècle, la cité s’organise autour de la piazza Della cisterna. Voilà pour le guide touristique. Ce sont surtout ses incroyables tours qui valent le déplacement. En 1199, il s’est construit 75 maisons-tours. Deux familles d’alors sont rivales : les Ardinghelli et les Salvucci. Pendant deux siècles, ces deux clans vont construire des tours à chaque fois plus hautes pour une question de prestige et donc, d’ego.

Mais en 1348, la peste va calmer les ardeurs de ce petit monde en décimant San Gimignano de sa population. Elle se soumettra alors à Florence en 1353.

Aujourd’hui, il reste une quinzaine de ces tours. N’hésitez pas à faire le détour…

Direction : Siena

Nous prenons la direction de Siena, la toute puissante rivale de Florence et même sa dominatrice. Beaucoup nous ont dit qu’elle était beaucoup plus belle que sa célèbre rivale.

La nuit est tombée.

Nous faisons halte dans une ferme hôtel. Je traduis plus ou moins. Ici, on dit agriturismo. Bref, nous faisons escale au Il Sambuco. Stéphane, bien noté ?

Coup de chance, ils ont un restaurant…

A demain ?

I love you. All of you. And Lulu.