Cinquième journée du Road Trip
Nous faisons escale sur Adélaïde. C’est comme ça. Nous allons arrêter les moteurs un ou deux jours. Découvrir la ville. Visiter son quartier chinois, son marché central. Pour l’instant, c’est tout de même mal barré. La pluie tombe dru depuis hier. C’en est presque déprimant. Lucie n’arrête pas de me dire « qu’elle a eu de la chance, elle a bien eu chaud sur Melbourne tout le mois de janvier, ce temps, c’est merdique, mon pauvre chéri, etc, etc… »
Ici, les australiens me disent de ne pas m’inquiéter, le beau temps revient demain. Ou après-demain. Ils ne savent pas vraiment quand mais il revient. Ok, mate ?
Après avoir découvert les joies du bus – le J1 et le 163, le deuxièlme ne passe pas par l’aéroport, tâchez de vous en souvenir – nous prenons la direction du Central Market. Comme son nom l’indique, c’est le marché de la ville. On y trouve de tout : des fruits, des légumes, du fromage. Même du Roquefort.
Comme au marché central de Florence, les habitants de la ville viennent s’y retrouver et manger ce qu’ils trouvent sur place. Ce sont Les Food court.
Comme nous sommes ancrés quelque temps en ville, je vais en profiter pour me faire tailler la barbe.
La pluie est partie. Les nuages aussi. Comme la plage est trop exposée au vent, nous allons à la piscine du camp.
Oui, mais voilà, tout un régiment de gamins à choisi l’endroit pour se défouler. Je prends des photos de ces petits diables.

Les mômes vont rester une demi heure avant de partir aussi vite qu’ils sont arrivés.
Le soir venu, nous irons assister au coucher de sa majesté le soleil. La plage est belle, il n’y a pas de nuages. Le moment est propice pour chasser des images. Nous voilà partis sur la plage. Le moment est magique. Il n’y a que nous deux. Et des mouettes venus picorer des vers de sable. Le soleil disparaît lentement derrière l’horizon.
C’est à chaque fois la même chose. Quand je contemple un coucher de soleil, je ne peux m’empêcher de penser à Rahan, le fils des âges farouches – et un héros de bande dessinée créé par André Chéret, paru dans Pif-Gadget – qui rêvait d’aller au bout de la terre : là où « le soleil se couche. »
Pour ma part, ici, en Australie, je pense y être arrivé.
Enfin, le soir venu, nous avons rencontré Glen, un ancien ingénieur agricole qui savoure sa retraite dans le petit village de Wallaroo. Il retrouve tous ses potes dans notre camp et se font des gueuletons d’enfer. Juste une question à ce propos : pourquoi les australiens dînent vers 18h00 ? Diable d’habitude.
Ce joyeux retraité nous fera goûter le vin qu’il fait fabriquer, un excellent Shiraz. D’ailleurs, si vous voulez faire plaisir à mon Lulu, n’hésitez pas : offrez-lui une bouteille de Shiraz australien.

Je vous avais prévenu : cette journée était très ordinaire.
I love you. All of you. And Lulu.
Mon gilou
Si je te dis que je prends tous les matins depuis 5 jours mon breakfast en lisant ton blog, c’est mon petit voyage à moi et ta bonne humeur humour me fait sourire ce qui n’est pas désagréable pour commencer une belle journée ensoleillée à Paris.
En ce jour de saint Valentin belle journée à vous deux les amoureux ❤️
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Ma chère Victoire, je suis très heureux de savoir que nos petites histoires te plaisent. Merci de les suivre. À demain, alors…
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