Ce que j’aime dans la photographie, c’est cette formidable envie d’arrêter le temps, de se poser et de cadrer une envie. Un œil. Un souvenir.
La semaine dernière, nous avons eu la belle idée de faire escale à Villerville, ravissant petit village de la côte Normande. Celui-ci a la particularité d’avoir été le lieu où Henri Verneuil posa sa caméra pour tourner le merveilleux « Un Singe en Hiver » en 1962.
Je suis – parmi tant d’autres – un fan de ce film. Gabin et Belmondo, le patron et le jeune premier du cinéma d’alors, récitant les dialogues d’un Audiard au sommet de son art : mais quelle belle histoire d’amitié virile et alcoolique.
Quand nous arrivons devant le célèbre cabaret normand, les répliques cultes claquent dans ma mémoire. « Monsieur Hénaut, si la connerie est remboursée par les assurances-maladies, vous finirez sur la paille… »
Sans même réfléchir, je photographie. Et au fur et à mesure, une petite (mais jolie) idée germe dans mon esprit. Et pourquoi ne pas mélanger l’ambiance d’hier sur les décors d’aujourd’hui ?
C’est ce que je vous propose avec ce petit montage vidéo, fait maison.
Sur les traces d’un singe en hiver
Enjoy.
I love you. All of you. And Lulu.