La semaine dernière, je suis allé expliquer à des gamins de la banlieue le bonheur de faire de la photo. Comme d’habitude, je leur ai expliqué que ce n’était pas l’appareil qui faisait l’homme mais bien l’inverse… Les gosses se sont montrés enthousiastes et curieux, voire même passionnés. Il y en a même eu un qui m’a posé la question :
« – Ca paye ? »
Ce à quoi j’ai répondu : « – L’argent n’est pas un but mais une conséquence. »
A la fin de cette jolie journée, mon ami Rémi, président de la dite association, s’enthousiasme à l’idée de faire une photo de famille, idée que je ne suis pas sûr de pouvoir réaliser au moment de la proposer.
Mais mon camarade avec qui j’ai usé mes fonds de culotte en terminale tout de même, n’écoute rien et ordonne aux enfants de monter sur la scène, de s’installer pour la photo. Et pareil pour les intervenants de la journée, les sociétaires de l’association… Tout ce petit monde se met en place. Je regarde dans mon viseur. Je n’ai pas le choix : je shoote.
Et voilà.
C’est tri joli, il y a de la couleur et beaucoup, mais alors beaucoup de têtes à compter…
I love you. All of you. And Lulu.