Cet été, je suis allé au Mans. Sans que je ne sache comment, je me suis retrouvé dans la belle cathédrale du Mans. L’édifice est imposant et solennel, même si celui-ci dégage une ambiance apaisante et zen.

Mon fidèle 1d en bandoulière, j’ai photographié sans but ni direction. Comme ça, pour le plaisir. Juste pour le plaisir. Je sais, je sais, photographier la maison de Dieu et en éprouver une certaine forme de bonheur, les non-croyants se demanderont où la satisfaction peut bien se trouver.
Comme je vous le disais, l’endroit est apaisant et beau. Quand cette cathédrale a été bâtie – les travaux durèrent 360 ans et encore, ce n’est pas fini – les architectes de l’époque obéissaient à un cahier des charges précis dicté par l’Eglise alors toute-puissante : rendre gloire à Dieu. La cathédrale Saint-Julien est simplement magnifique.
Je voulais vous faire découvrir cette petite anecdote :
Bon nombre de statuettes représentatives sur l’édifice n’auraient jamais du s’y trouver. En effet, taillées dans la pierre, certaines représentations sont des manifestations d’artisans. Ces derniers, alors qu’il travaillaient sur le projet, recevaient le strict minimum. Ils étaient logés et nourris par l’église. Lorsqu’ils étaient insatisfaits par leurs statuts ou qu’ils souhaitaient se rebeller, les ouvriers créaient des petits personnages dans la pierre. On voit par exemple des oiseaux, symboles de liberté voulue…
Vrai ou faux, peu importe. Se retrouver dans un vrai-faux parfum de Da Vinci Code fait toujours plaisir.
Voilà ma série :
I love you. All of you. And Lulu.